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Enseigner les bonnes cybermanières

Chaque famille a son propre code moral selon lequel elle définit ce qu’est un comportement acceptable, ce qui est bien ou mal et la façon correcte d'agir avec les gens. Les enfants apprennent ce code moral à la maison, par l’enseignement de leurs parents et d’autres membres de la famille. Toutes les familles sont différentes, mais elles veulent toutes que leurs enfants soient gentils, compatissants, respectueux et responsables.Famille attablée et utilisant des appareils numériques

Toutefois, les médias sociaux, les téléphones intelligents et les tablettes ont engendré un nouveau défi pour les parents. Ces éléments permettent l’accessibilité au monde virtuel partout, en tout temps, et le contenu sexuel ou violent inapproprié peut facilement tomber entre de mauvaises mains. Les parents n’ont cependant pas dit leur dernier mot; à l’instar des entreprises, ils ont élaboré leurs propres politiques familiales concernant les médias sociaux.

Créer votre politique familiale concernant les médias sociaux

Le fondement de toute politique sur les médias sociaux, qu’elle concerne le milieu de travail ou la maison, consiste à appliquer dans le monde virtuel les mêmes règles que dans le monde réel. La seule différence est qu’une faute commise en ligne est susceptible d’être vue par bien plus de gens et d’être bien plus difficile à réparer.

La clinique Mayo a publié une politique de 12 mots entourant les médias sociaux (en anglais seulement) afin de donner un point départ aux entreprises. Elle repose sur les principes suivants, qui peuvent s’appliquer à tous :

Les familles doivent cependant ajouter deux principes supplémentaires : ne soyez pas méchant, restez vrai. Pourquoi? Parce que la cyberintimidation et le sextage (l’envoi de messages et d’images sexuellement explicites, principalement entre appareils mobiles) sont un problème bien réel.

La cyberintimidation

Les intimidateurs ont toujours existé. Bien des gens se souviennent d’un enfant qui les a harcelés dans la cour d’école ou dans leur voisinage. De nos jours, les médias sociaux protègent l’anonymat des intimidateurs et leur permettent de répandre des commentaires haineux ou des photographies, non seulement entre les quatre murs d’une école, mais aussi dans le cyberespace, là où ils demeureront indéfiniment accessibles à tous.

Certes, les parents n’exercent aucun contrôle sur le comportement des autres enfants, mais ils peuvent enseigner aux leurs à dénoncer l’intimidation lorsqu’ils en sont témoins, pour ainsi ne pas en être complices, même involontairement. Après tout, ce sont ces spectateurs silencieux qui sont le plus complices de l’intimidation, mais qui ont également le pouvoir de mettre fin au cycle de la violence.

Dans son ouvrage intitulé The Bully, the Bullied and the Bystander, Barbara Coloroso cite les paroles d’un survivant de l’holocauste qui énonce trois actions qui transformeront un spectateur en témoin : surveiller, dénoncer et ne jamais fermer les yeux.

Le code moral et la politique sur les médias sociaux de votre famille devraient inciter les enfants à adopter le rôle de témoins qui dénoncent l’injustice.

Voici quelques suggestions pour vous mettre sur la bonne voie :

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