Comment venir en aide à un collègue souffrant de dépression

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• Assurez-vous que les employés connaissent l’existence des divers services de counseling et autres avantages offerts par l’employeur.

• Établissez un climat d’entraide entre les collègues. Si un employé mentionne à un collègue qu’il est stressé, qu’il souffre de problèmes de santé ou qu’il se sent généralement déprimé, ce collègue devrait l’encourager à faire appel à l’aide mise à sa disposition.

• Assurez-vous que les gestionnaires appuient les employés qui souffrent vraisemblablement de stress et de dépression. L’employé qui se sent soutenu cherchera davantage à obtenir de l’aide. 

• S’il y a baisse de rendement, il devrait en être question dans le cadre de l’aide. 

• Assurez-vous qu’il existe bel et bien des règles de sécurité, au cas où la personne dépressive représenterait un risque pour elle-même ou pour d’autres personnes occupant des postes névralgiques pour la sécurité. En d’autres mots, une personne souffrant de grave dépression ne devrait pas continuer d’occuper un poste mettant en jeu la sécurité, et ce, tant qu’elle n’aura pas subi d’évaluation clinique.

• Un accès facile et des méthodes d’accueil mises en œuvre par des cliniciens détenteurs d’une maîtrise; pour les employés en situation de crise, l’accès à un conseiller la journée même.

• Des questionnaires d'évaluation permettant de déceler le risque de suicide auprès de chacun des clients, les symptômes étant rarement apparents. 

• Des conseillers spécialisés dans la détection de la dépression et du risque de suicide. Le suicide est la complication létale de la dépression; même une personne légèrement dépressive pourrait parfois attenter à sa vie. Le personnel devrait d’ailleurs recevoir, à l’interne, une formation périodique en évaluation et prévention du suicide, à l’instar du personnel ambulancier, qui doit recevoir à intervalles réguliers une formation en RCR.

• Des psychiatres consultants, disponibles pour consultation des dossiers difficiles ou pour des évaluations urgentes dans des délais très courts.

• Pour les responsables des ressources humaines et autres gestionnaires, la facilité d’accès à des directeurs cliniques pour obtenir des conseils sur la façon de gérer des situations particulièrement délicates en milieu de travail.

• Une approche systémique qui témoigne de la volonté de mettre à contribution les autres membres de la famille. Le conjoint, les enfants et d’autres parents sont très touchés par l’état de la personne dépressive; aussi devraient-ils faire partie du processus de rétablissement.

• Des interventions en milieu de travail et en groupe, afin d’aider les équipes de gestion et les employés à opérer des transitions particulièrement difficiles.