Qui n’a jamais au recours à l’automédication ou tenté d’atténuer le stress ou un malaise physique, soit en prenant des médicaments en vente libre pour soulager un mal de tête, soit en sirotant un verre de vin après une journée particulièrement difficile? Or, quand on consomme souvent de l’alcool ou des médicaments (prescrits ou non), ou qu’on adopte certains comportements, par exemple s’adonner aux jeux de hasard, pour surmonter les difficultés de la vie, on risque de tomber dans les excès et la dépendance.

L’automédication peut procurer un soulagement temporaire, mais avec le temps, elle peut masquer ou même empirer un problème sous-jacent. Les raisons les plus courantes qui poussent les gens à recourir à l’automédication sont les suivantes :

• Douleur chronique. Il peut être difficile de gérer la douleur efficacement, et souvent, les opiacés constituent la seule option. Même s’ils fonctionnent, ils créent une forte dépendance et sont de moins en moins prescrits. La recherche montre que 87 pour cent des gens qui abusent de médicaments sur ordonnance ou de drogues illicites le font pour soulager la douleur chronique.
• Problèmes de santé mentale. Le stress causé par des problèmes de santé mentale traités ou non, particulièrement la dépression, l’anxiété et le trouble de stress post-traumatique (TSPT), peut mener certaines personnes à se soigner elles-mêmes.
• Stress. Les personnes qui ont de faibles capacités d’adaptation sont plus susceptibles de recourir à l’automédication en consommant de l’alcool, des drogues ou de la nourriture, ou possiblement d’adopter des comportements destructeurs.
• Troubles du sommeil. Certaines personnes croient que l’alcool les aide à se détendre, mais en réalité, il ne fait que perturber les phases du sommeil et réduire la qualité du sommeil. Même si les sédatifs sont fréquemment prescrits pour soulager l’insomnie temporaire, ils peuvent mener à la dépendance et à l’abus.