L’incidence des médias sociaux sur la santé mentale
Il y eut d’abord les téléavertisseurs, puis les téléphones cellulaires. Ensuite vinrent Internet, les téléphones intelligents et les médias sociaux. Et avant que vous vous en rendiez compte, vous étiez connecté en permanence.
Même si répondre à vos appels après les heures d’ouverture, vérifier vos courriels la fin de semaine, mettre à jour votre profil LinkedIn ou survoler Facebook tard le soir, et travailler pendant vos vacances peuvent impressionner votre patron, être branché 24 heures sur 24, sept jours sur sept pourrait avoir des conséquences néfastes, tant sur le plan mental que physique.
Qu’entend-on par « médias sociaux »?
Les médias sociaux englobent les sites Web et les applications qui facilitent la création et le partage de contenu entre utilisateurs, au moyen de textes et de messages personnels, d’images, de vidéos et de segments audio. On appelle « réseaux sociaux » les sites servant au partage et à l’échange de données. Aujourd’hui, Facebook, LinkedIn et Twitter figurent parmi les réseaux sociaux les plus populaires. En 2012, environ 20 % (en anglais seulement) du temps passé à utiliser un ordinateur personnel et 30 % (en anglais seulement) du temps passé à utiliser des appareils mobiles ont servi à naviguer sur les réseaux sociaux. En général, être connecté est une bonne chose. Par exemple, les médias sociaux vous permettent de demeurer en contact avec vos proches et de leur faire savoir que vous pensez à eux lorsque vous ne pouvez pas communiquer avec eux de vive voix. Ils peuvent vous aider à renforcer vos relations, à accroître votre résilience et à surmonter des situations stressantes. Toutefois, il est important de comprendre les effets négatifs possibles des médias sociaux afin de pouvoir les atténuer, car la clé pour gérer les médias sociaux réside dans l’équilibre.
Effets négatifs des médias sociaux
Le phénomène qu’on appelle aujourd’hui « réseaux sociaux » est né vers la fin des années 90 (en anglais seulement) avec l’utilisation des programmes de clavardage ou de messagerie instantanée. Vous vous souvenez sûrement d’ICQ, d’AOL et de MSN. Cette première technologie a changé notre manière de communiquer. Aujourd’hui, nous passons plus de trois heures par jour sur les réseaux sociaux, et les femmes y sont 40 % (en anglais seulement) plus présentes que les hommes. Il est donc évident que les médias sociaux jouent un grand rôle dans la vie de nombreuses personnes. Alors, quel est le problème? Plusieurs articles et billets de blogue laissent entendre que les médias sociaux peuvent nuire à la santé. On allègue fréquemment que les médias sociaux satisfont un désir d’être « aimé » par les autres, mais qu’il faut en payer le prix. Car bien que recevoir des « J’aime » peut stimuler la confiance en soi, la frontière entre la personnalité authentique et la personnalité en ligne risque de s’estomper. Par conséquent, d’aucuns se demandent si une mention « J’aime » est psychologiquement satisfaisante, voire saine sur le plan affectif (en anglais seulement). Il est important de comprendre les conséquences de cette confusion entre la personnalité privée et publique.
Parmi les autres effets potentiellement négatifs des médias sociaux (en anglais seulement), on trouve :
- l’angoisse à l’idée d’avoir une vraie conversation;
- la réduction de la productivité causée par le mode multitâche (et le stress qui accompagne ce dernier);
- la surdose d’information et la tendance à accumuler des données au lieu de simplement se détendre;
- la crainte de rater quelque chose;
- l’angoisse à l’idée de se retrouver seul avec ses pensées.
Effets positifs des médias sociaux