Les problèmes associés à l’infertilité
Après des années de préparation, le jour J est enfin arrivé : vous êtes prêts à fonder une famille et à tenter de concevoir un enfant. Mais, malheureusement, certains couples auront de la difficulté à procréer et, après des mois de tentatives infructueuses, ils pourraient commencer à ressentir les effets du stress émotionnel et physique associé à leur incapacité à concevoir.
La bonne nouvelle est que cette stérilité n’est peut-être que temporaire et qu’il est possible d’y remédier.
Il existe de nombreux moyens sécuritaires et efficaces de traiter la stérilité et d’augmenter les chances de tomber enceinte. D’ailleurs, si vous planifiez une grossesse dans un proche avenir, voici des suggestions pour améliorer votre fécondité dès aujourd’hui :
Réduisez vos risques
Bien que la plupart des causes de l’infertilité échappent à votre volonté, certaines habitudes de vie contribuent à prévenir ce type de problèmes. Si vous planifiez une vie familiale à court terme, protégez votre fécondité :
- en évitant de fumer du tabac ou la marijuana (qui réduisent le nombre de spermatozoïdes et la capacité de la femme à concevoir);
- en évitant de vous exposer à des produits chimiques toxiques;
- en modérant votre consommation d’alcool, car l’alcool pourrait nuire à la qualité des ovules et des spermatozoïdes;
- en maintenant un poids santé;
- en limitant le nombre de partenaires sexuels et en utilisant des condoms afin de réduire le risque de maladies transmises sexuellement (MTS) qui pourraient endommager l’appareil reproducteur.
Si vous essayez de devenir enceinte, il est essentiel de faire de l’exercice, d’adopter un régime alimentaire sain et nutritif, de limiter votre consommation de caféine et de bien vous hydrater. Évitez de consommer de l’alcool et des médicaments. Il est recommandé aux femmes qui tentent de concevoir de prendre tous les jours un supplément vitaminique contenant 0,4 mg d’acide folique. Assurez-vous de consulter un médecin avant d’apporter des changements à votre mode de vie.
Les options de traitement
En règle générale, on parle d’infertilité lorsqu’un couple n’a pas réussi à procréer après une année de rapports sexuels non protégés. Cette période est réduite à six mois si l’un des conjoints souffre de certains problèmes de santé ou si la femme est âgée de plus de 35 ans. La plupart des couples réussissent à concevoir au cours de la première année, sans avoir recours à une technique de procréation médicalement assistée. Cependant, si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté, la première étape consiste à consulter un médecin afin qu’il vous oriente vers un spécialiste.
En cas d’infertilité, le traitement est fonction de sa cause, de la période durant laquelle vous avez tenté de concevoir un enfant, de votre âge et de celui de votre conjoint, et de vos préférences. Il va sans dire que chaque type de traitement comporte ses inconvénients et ses risques particuliers. Il faut alors bien examiner toutes les options de traitement avec votre médecin afin de déterminer celles vous convenant le mieux. Voici quelques-unes des possibilités :
Les inducteurs d’ovulation : Chez les femmes présentant des troubles de l’ovulation, ces médicaments sont utilisés pour régulariser ou provoquer l’ovulation. Ils fonctionnent de la même façon que les hormones naturelles responsables de l’ovulation spontanée. Si l’on soupçonne que l’infertilité est attribuable à une concentration plus faible en spermatozoïdes, l’homme peut suivre une hormonothérapie afin d’augmenter le nombre de spermatozoïdes.
La fécondation in vitro : Cette intervention consiste à prélever chez la femme des ovules qui sont ensuite fécondés en laboratoire où, dans une éprouvette, ils entrent en contact avec des spermatozoïdes. Cinq jours plus tard, les embryons sont placés dans la cavité utérine. Cette méthode s’accompagne de prélèvements sanguins fréquents ainsi que d’injections hormonales quotidiennes. La fécondation in vitro est habituellement retenue lorsque la stérilité est liée à une obturation des trompes de Fallope, à l’endométriose, à un trouble d’ovulation ou à des causes non diagnostiquées.